Ici Arrigo Piperino promet de faire sentir bien, héberger et nourrir le voyageur. Celui qui viendra sera traité avec du miel, après, Hôte, n’importe où tu iras ta santé sera préservée.
A’ l’Eremo delle Grazie l'hôte est reçu avec une promesse: toute personne frappant à sa porte sera traité «avec le miel», ici il trouvera la sérénité e la bonne nourriture et pourra, bien restauré, poursuivre son voyage.
C'est la promesse de Arrigo PIPERINO et elle remonte au 1918 quand il acheta l’ancien bâtiment dans le but d’en faire un refuge de l’intellect et des sens pour ses amis. Son petit-fils, le professeur Pio Lalli au début et ses arrières petites filles Alessandra, Flaminia e Valeria, aujourd’hui, ont renouvelé cette promesse, faisant ainsi de l'hospitalité une tradition, qui incarne la continuité entre présent et passé.
L’Eremo se trouve immergé dans les bois de chênes verts laïques qui cachent Monteluco et qui regardent Spoleto.
L’enchantement commence sur les tournants que, de la vallée remontent vers le mont. Apres quelques kilomètres on quitte la route principale pour se retrouver dans une ruelle blanche engloutie par le Bosco Sacro: ici même les montres s'arrêtent. Après quelques centaines de mètres sans temps, on atteint l’ancien Eremo di Santa Maria delle Grazie.
Un peu d'histoire
A la fin du 5éme siècle, Saint Isacco de Antiochia choisit l’Ombrie et Monteluco au fin de retrouver, avec ses adeptes, la vie d'ermite qu'il avait dû abandonner en Syrie suite aux persécutions subies
La tradition raconte que, le Saint, avec ses disciples, choisit d’avoir une vue anachorétique dans les grottes naturelles de Monteluco. Depuis, au cours des siècles, le mont fut destiné à devenir une sorte de grand monastère pour les nombreux qui suivirent l’exemple du saint.
En 1547 l'évêque Fabio Vigili fonda la Congrégation des Peres ermites de Monteluco et l’Eremo de S.M delle Grazie en devint vite la maison mère.
Le 18 septembre 1556 Michel-Ange, qui avait 80 ans, étant au courant de l’imminente arrivée des troupes espagnoles a’ Rome commandées par le duc d’Alba, se réfugia «dans les montagnes des Spuleti», pas seulement grâce à sa relation avec l'évêque Alessandro Farnese, mais aussi pour la grande résonance spirituelle que l’Eremo delle Grazie avait au sein de la communauté intellectuelle de l’époque. Dans une lettre destinée au Vasari, écrivit d’avoir éprouvé «un grand plaisir dans les montagnes des Spuleti à visiter ces lieux solitaires, et que seulement ces bois on se sent en paix».
C'est cette dernière phrase du Maitre qu’on retrouve par tout l'ermitage.
L'évêque de Spoleto Sanvitale (1591) et la Cardinale Cybo (1613-1700) agrandirent et enrichirent par des précieux décors ce lieu à eux très cher.
En 1806 les napoléoniens occupèrent l’ermitage et ils laissèrent leur marque sur les murs: c'est possible que dans l'Ermitage on ait installé une infirmerie.
En 1860 le patrimoine de la Congrégation des Pères ermites de Monteluco passa à la Congrégation de la Charité locale, par la suite l'Ermitage fut vendu a des privés. En 1918 c'est le professeur Arrigo Piperino qui l’acquit, dentiste très célèbre, il eut comme patients des personnages très illustres, le Pape Pio XII, certains membres du Palais Royal, le poète Gabriele D’Annunzio et Benito Mussolini. En 1952 le professeur Pio Lalli, son petit-fils, continua avec le même amour et la même passion l’œuvre de conservation et d'amélioration de la maison construite pas son oncle.
En 1991 il la transforma en «Résidence d’Epoque», premier bâtiment du gendre en Ombrie, avec le souhait d'ouvrir cet ancien lieu aux voyageurs aux quels transmettre son important témoignage historique.